L’un et l’autre papillon éléphant sont trompés
Voyageurs votre train est plus long que le quai
Comment descendre de là trouver la voie la pente
Assez douce pour la vie et même à remonter
Tu traces sur la vitre embuée tes hiéroglyphes
Tes codes secrets astuces tes si si fragiles scies
De n’être pas allée aux jonquilles avec qui
Dans une vie antérieure à dos de pachyderme
Un superfétatoire pétale au bout du nez
Énorme légèreté solitudes longitudes
Chemins de fer forgés de transports sans moyens
Désormais certainement il faut nous arracher
Crever le plafond bas nous prendre dans nos bras.
Années
1e à 3e sec./7e à 9e année
Référence bibliographique
Valérie Rouzeau, « L’un et l’autre papillon éléphant sont trompés », Sens averse (répétitions), La Table ronde, 2018, p. 74.